Vos collègues de travail vous ennuient ou vous gênent dans votre travail ? On vous montre comment y faire face et créer à nouveau une atmosphère détendue ! En fait, vous êtes venu au travail de bonne humeur, mais en quelques minutes, l'atmosphère détendue se transforme en une humeur de fin du monde ? Souvent, ce n'est pas la pression du temps ou vos propres exigences qui conduisent à des situations stressantes, mais plutôt vos collègues qui apportent du stress dans votre routine de travail quotidienne. Leur comportement difficile, tel que la correction constante de vos déclarations ou les rires dégradants, fera chuter votre humeur.

De nombreuses raisons peuvent expliquer la mauvaise nature des collègues : manque de communication, peu d'esprit d'équipe ou insatisfaction personnelle. Mais comment faire face à cette situation et comment ces mauvaises habitudes peuvent-elles au mieux vous retomber dessus ?

Premier conseil pour les collègues difficiles : distinguer entre collègues et amis

Ce n'est jamais agréable d'avoir un collègue qui vous aboie dessus sans raison apparente. Et si cela se produit plusieurs fois par jour, il peut arriver très rapidement que vous réagissiez vous-même de plus en plus souvent de manière irritable et que vous vous sentiez personnellement attaqué. Mais avant de prendre trop à cœur l'humeur de vos collègues, vous devez réaliser que ce sont uniquement vos collègues, et non vos précieux amis, qui vous connaissent bien et dont les opinions personnelles vous concernant comptent vraiment.

Vous n'avez pas à supporter vos collègues après le travail, et surtout, s'ils deviennent abusifs et prennent le mauvais ton en vous parlant, c'est généralement à cause de leur niveau de stress élevé, et non pas à cause de vous. Il pourrait être différent demain. Alors, prenez une grande respiration et souvenez-vous que le cauchemar est terminé après le travail.

Deuxième conseil pour les collègues difficiles : passez du temps avec des gens heureux

Lorsque les situations difficiles avec les collègues s'accumulent, la négativité existante est souvent automatiquement ramenée chez vous. Vous pouvez éviter cela en vous entourant de personnes qui ont une influence positive sur votre humeur au travail, que ce soit directement aux bureaux, au déjeuner ou pendant une pause-café. Absorbez l'énergie positive et souvenez-vous de ces beaux moments pendant le travail. De cette façon, vous créez un refuge mental.

Troisième conseil aux collègues difficiles : concentrez-vous sur l'essentiel

En fin de compte, vous devez prendre plaisir à votre travail, c'est-à-dire vous concentrer sur vous-même et sur vos besoins plutôt que d'avoir l'esprit constamment en mouvement autour de collègues difficiles. Il vous sera ainsi plus facile d'ignorer les mauvaises humeurs et de ne pas y réagir. Car celui qui répond à un simple dicton avec le même cynisme n'améliorera pas la situation. L'idéal serait : sourire et faire des signes de la main à l'intérieur. Même si cela est parfois difficile pour vous, cela offre à vos collègues moins d'occasions de vous attaquer. Peut-être même perdront-ils à un moment donné l'envie d'intimider les autres ou de répandre leur mauvaise humeur. Si vous répondez vous-même par une bonne humeur, vous égayerez automatiquement l'humeur des autres, même si certaines humeurs nécessitent un peu plus de temps.

Quatrième conseil pour les collègues difficiles : tirer les conséquences

Un comportement social difficile est une chose, le harcèlement ou l'intimidation en est une autre. Bien sûr, il est toujours bon de rester calme et de se concentrer sur les aspects positifs de la vie quotidienne. Si vous vous sentez maltraité de façon permanente ou si vous ne pouvez plus ignorer une mauvaise conduite, vous devez vous adresser spécifiquement à votre collègue. Recherchez la conversation dans un moment de calme ou organisez directement un rendez-vous au café, afin d'être entre vous lorsque vous abordez votre préoccupation.

Surcharge de travail ou mauvaise organisation ?

Depuis quelques décennies, et principalement en raison de la crise économique, on demande aux employés d’en faire toujours plus. Inévitablement, soit la qualité du travail en souffre, soit c’est l’employé qui en pâtit. Dans tous les cas de figure, le stress s’accumule parce qu’être forcé de mal faire un travail que l’on aime devient pesant. Parfois, cependant, il ne s’agit pas d’une réelle surcharge, mais d’une mauvaise gestion du travail.

Avec l’aide de votre employeur, fixez-vous des objectifs que vous estimez réalisables, et utilisez des mesures objectives pour évaluer votre travail. Perdez-vous trop de temps parce que vous êtes trop exigeant avec vous-même ou par manque d’organisation ? Pourquoi ne pas comparer votre rendement avec celui de vos collègues ? Dans tous les cas, ne laissez pas le problème s’installer, discutez-en et évitez de dramatiser !

Manque de contrôle

Au travail nous manquons tous plus ou moins de contrôle et ce quel que soit notre statut. Pour un employé, c’est le patron qui a le contrôle et pour un patron ce sont ses clients ou ses actionnaires. Nous ne sommes jamais à 100 % libres et en contrôle. Ce n’est pas un problème en soi c’est juste la manière dont les choses fonctionnent. En revanche, ça devient un problème quand nous avons tellement peu de contrôle que nous nous sentons comme prisonnier.

Quand notre patron ou nos clients nous consultent plusieurs fois par jour pour savoir si le travail a bien été fait ou quand nos actionnaires décident à notre place de ce qui doit être fait ou non, nous pouvons avoir l’impression d’être étouffé. Et ce manque de liberté peut être source de stress.

Mauvaise relation avec les autres

Nous passons souvent plus de temps avec nos collègues qu’avec notre famille et nos proches. Une mauvaise relation avec eux peut alors rendre nos journées au bureau très longues. Ces mauvaises relations naissent pour différentes raisons : points de vue divergents, différence de caractère, conflits interpersonnels et dans le pire des cas agressions verbales, physiques voir harcèlement. Ces tensions sont naturellement source de stress et d’anxiété et il faut régler ces conflits le plus rapidement possible. Nous verrons comment dans la dernière partie.

Ennui au travail

L’ennui au travail est aussi une source de stress. Quand nous passons des heures à faire des tâches répétitives et inintéressantes, cela peut devenir un supplice. Nous ne nous sentons plus stimulés intellectuellement et nous avons l’impression d’être inutiles. À la longue cet ennui peut nourrir notre anxiété et peut même mener au bore-out. Ce dernier est une pathologie engendré par l’ennui au travail et qui peut conduire à des troubles mentaux graves. Cette pathologie engendre de la démotivation, du stress et de l’isolement. Quand on parle de source de stress au travail, nous pensons souvent à la surcharge de travail mais l’ennui est lui aussi une cause sérieuse d’anxiété.

Les conséquences du stress au travail

Alors quelles sont les conséquences du stress au travail ? En fait il y en a plusieurs qui sont de nature différente.

Il y a les conséquences physiques:

  • Fatigue
  • Tension musculaire
  • Maux de tête
  • Palpitations
  • Difficultés à dormir

Les conséquences physiologiques :

  • Dépression
  • Burn out
  • Bore out
  • Anxiété
  • Découragement
  • Irritabilité
  • Pessimisme
  • Difficulté à se concentrer

Les conséquences comportementales :

  • Augmentation de l’absentéisme
  • Agression
  • Moins de prise d’initiative
  • Chute des performances au travail
  • Problèmes interpersonnels
  • Saute d’humeur et irritabilité
  • Faible tolérance et impatience
  • Désintérêt
  • Isolation

Il est important d’intervenir le plus tôt possible sur les causes du stress sans quoi les conséquences s’aggravent avec le temps.

Les bases d’une bonne gestion du stress

Optimiser son alimentation

L’alimentation joue un grand rôle sur la façon dont nous nous sentons au quotidien. Certains aliments nous aident à mieux gérer les changements physiologiques causés par le stress. Pour mieux gérer votre stress privilégiez les aliments qui sont riches en :

  • Vitamines B : la vitamine B aide à diminuer l’anxiété. (lentilles, thon, le lait, le yaourt, le saumon, les flocons d’avoine).
  • Magnésium : c’est le 4ème minéral le plus répandu dans l’organisme 4. Le magnésium diminue la sécrétion des hormones et des messagers chimiques et permet de relaxer les muscles. (amandes, les épinards, le tofu, chocolat noir).
  • Oméga-3s : l’oméga 3s a des effets sur notre humeur et nous aide contre la dépression (exemples d’aliment : les sardines, les huitres, graines de lin, les noix)
  • Vitamine C : quand nous sommes stressés, notre corps produit du cortisol. La vitamine C aide à réduire les dommages que celui-ci provoque (exemples d’aliment : brocoli, jus d’orange, fraise).

En incorporant ces aliments dans vos repas, vous parviendrez à mieux gérer votre stress.

Faire du sport

On ne le répètera jamais assez, faire du sport régulièrement fait des miracles. C’est l'un des moyens les plus directs et rapides de réduire instantanément notre niveau de stress. Faire du sport diminue les hormones du stress et stimule en même temps la production d’endorphine autrement appelée hormone du bonheur. C’est pour cette raison qu’après une bonne séance de sport, nous nous sentons plus relaxés. Le sport nous aide à mieux gérer notre stress parce qu’il améliore aussi la qualité de notre sommeil.

Faire une activité physique régulière augmente le temps passé en sommeil profond or c’est le sommeil le plus réparateur. Et comme le sport nous fait dépenser beaucoup d’énergie et diminue notre stress, nous nous endormons plus facilement.

Prendre des pauses

Le corps peut subir des moments de stress ponctuels mais il n’est pas conçu pour répondre à un stress prolongé. Nous avons besoin de pauses plus ou moins longues pour recharger les batteries et respirer.  Prendre des pauses est nécessaire pour interrompre le cycle du stress. C’est ce qui nous restaure physiquement et mentalement.

Alors quand devons-nous prendre des pauses exactement ? Les études recommandent de prendre entre 5 et 10 min de pause à peu près toutes les heures et 30 min toutes les 2 à 4h. À cette fréquence nous sommes capables de garder un niveau d’énergie constant tout au long de la journée et éviter que le stress ne s’accumule.